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Sarah treille stefani

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​​“Le podcast, c’est un peu comme le mec du fond de la classe sur qui on n'aurait pas misé un kopeck et qui finalement a tellement plus de choses à dire que les autres.”

L'interview🎙

ITW LE PODCAST & TOI 

 

Le podcast représente quoi pour toi aujourd’hui ? 

C’est un espace de liberté extraordinaire, je suis intimement liée au podcast, c’est comme un membre de ma famille, j'ai envie d'en prendre soin et de ne jamais le laisser tomber.

 

C’est quoi le super pouvoir du podcast ? 

Pour moi, il est capable de révolutionner nos habitudes et quelque part le monde. C’est un peu le mec du fond de la classe, discret, sur qui on n’aurait pas “misé” un kopeck mais qui finalement a un super potentiel et tellement plus de choses à dire que les autres. 

Et le podcast ce n’est pas comme un roman, c’est de la culture accessible à tous. 

 

Quel est ton rapport au podcast ? 

J'écoute des podcasts surtout quand je m’ennuie…Ce que j’aime dans le podcast, c’est qu’on apprend toujours quelque chose.J’adore écouter les  récits de vie, les témoignages de gens ordinaires.

 

Est-ce que les podcasts te touchent ?

Je suis une hypersensible, les récits sont tellement intimes, ça nous laisse imaginer… alors oui ça me touche ! Je me souviens de certains épisodes de “Transfert” au début très intenses pour moi. J’ai besoin aussi d’écouter des podcasts positifs, j’adore par exemple “Ex” d’Agathe Lecaron. 

 

Le podcast a-t-il changé ta vie ?

Oui forcément un peu.. J’ai enfin eu de la reconnaissance dans le travail. J'ai eu une scolarité difficile, je n’arrivais pas à trouver de l'intérêt dans les cours et je me suis toujours sentie nulle. Là, j’ai pris confiance, enfin un peu. 

 

Ta playlist “podcast” ever ?

Il y en a beaucoup :. ̈les braqueurs”d’Arté Radio, “ex”d’Agathe Lecaron, "Super héros " de Julien Cernobori," Free from desire”  de Paradiso … 


 

ITW CRÉATION 

 

Tu es d’abord comédienne, comment es-tu arrivée dans le podcast ? 

Un jour, en 2017, j’ai trouvé sur mon iphone l’application Apple Podcast, j’ai appuyé et j’ai découvert une malle aux trésors. A l'époque, j’étais à Paris, je venais de finir les cours florent. Je voulais réaliser des courts métrages mais j’étais très impatiente. C’est long, le cinéma. C’est mon impatience qui m’a fait basculer en quelque sorte. Réaliser un podcast, c’est instantané.Tout de suite, on peut être dans “le faire”. Pour moi, ça a été une évidence de tenter la réalisation sonore. 

 

Ta toute première création sonore ?

C’est un épisode très brut, une sorte de pilote. J’avais réuni chez moi des copains comédiens, on était 8, sans leur dire pourquoi. Ils avaient chacun un rôle, une sorte d’improvisation ou de jeu de rôles. Je voulais tester le vrai. Et pendant toute une soirée, j’ai enregistré ce qui se passait. Bon…on a fini bourrés et avec des milliards de rushs. L’épisode n’est jamais sorti mais ça a confirmé mon envie de faire des fictions sonores (rires).

 

Tu nous racontes l’origine du concept de Frootch ?

J’avais plein d’idées de fictions mais je voulais faire une production proche du réel. Mes inspirations sont les films de Maïwenn, les premiers films de Xavier Dolan (Les amours imaginaires, J’ai tué ma mère), Platane, Fleabag et le déclic, la série 10%, c’était tellement novateur . 

 

La création, ça vient d'où chez toi  ?  

Petite, j’étais obsédée par le dessin, je voulais être styliste. J’aimais aussi déjà l’impro. Quand on allait se promener en montagne le week-end avec mon père et ma sœur, on jouait au cadavre exquis à voix haute, j'adorais ça. Et plus tard, mon père m’a acheté un journal intime, ça a été  le début de l’écriture et de son pouvoir libérateur. J’ai toujours aimé l’idée de construire une histoire, comme on réalise un dessin. 

 

T’écris où ?

J'écris seule en intimité. Parfois, je prends mon dictaphone et ça me permet de voir comment j’avance dans ma vie, de ne pas attendre. 

 

Tu dessines toujours ?

Oui, des portraits de femmes qui ont du caractère et qui ne rentrent pas dans la norme. 

 

Tu es comédienne, c’est quoi la différence entre ton jeu sur scène et dans un podcast ? 

En fait ,il n’y a aucune différence, j’ai une seule devise: ne jamais jouer en studio et 2 règles, celle du  “ici et maintenant” et de ne jamais juger son personnage. 

 

Tu nous racontes une anecdote de tournage ?

Pendant la saison 2, Jerome Niel est venu chez moi pour jouer une scène. On devait passer 3 heures à jouer une date entre deux personnes qui se découvraient. Il devait jouer le mec bien, je devais jouer la fille un peu gênée.Quand il est parti je me suis dit «  Wow…cette date s'est vraiment vraiment bien passée"  et puis je me suis rappelé que c’était une fiction. En fait, le procédé de tournage de Frootch est tellement immersif qu’on peut parfois s’y perdre..

 

Et entre la scène, le podcast, le cinéma… ton cœur balance ? 

 

J’aimerais faire du cinéma bien sûr. Je suis fan du podcast. J’aime aussi les comédies musicales, j’adore chanter. Ca, c'est un rêve enfoui un peu fou. J’ai commencé d’ailleurs à écrire des chansons. Ma playlist musique du moment : UTO,  MOU et Simon and Garfunkel …Je crois que je veux tout faire (rires). 

 

Frootch, alors saison 4 ou pas ?

Récemment, j’ai monté une vidéo des meilleurs moments pour les réseaux. Je crois que j’ai encore envie, ça m’a rappelé à quel point le procédé de tournage et mon rôle de réalisatrice dans ce podcast me procure une joie immense.

 

Tu fais partie du réseau Women & Podcasts, t’en penses quoi ?

 

Je suis pour à 10 000 pour cent…On se lie et on s’apporte nos tips, c’est important de s’épauler ..

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