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PENELOPE BOEUF

Pénélope Boeuf ©Céline Nieszawer 10_edited_edited.jpg

“ C’est un sport d’être différent et je n’ai pas choisi ce sport, il m’a été imposé” 

L'interview🎙

Tu as déjà fait de nombreuses itw, qu'est-ce que l'on ne sait pas de toi ? 

 

J’écoute des musiques de merde, j’ai peur de tout et j'aime pas la station de métro Concorde.

Pourquoi ?   

 

Je ne sais pas mais cette station Concorde m’angoisse avec tous ces couloirs.

 

Tu dirais que tu es angoissée ? 
 

Non. J’ai juste peur du temps qui passe.

 

Tu dors la nuit ?
 

Je dors très bien la nuit. Je m’endors avec un petit film et je me réveille avec le petit film qui tourne en boucle 🤣  .

 

Tu as basculé d’un studio de podcast à une agence 360 ? Le podcast représente quoi pour toi aujourd’hui ?
 

Ça doit être environ 30% de mon CA.

 

Est-ce que tu as l'impression qu'en passant en agence 360, cela a changé ton regard sur le podcast, ta vision de le faire et de le produire ?

 

Oui, alors je considère toujours que le podcast est super et que toutes les marques devraient en faire un. Ce que je propose aujourd’hui c’est des contenus audios qui s'intègrent dans une réflexion 360° et qui répondent à une stratégie globale de communication autant en externe qu’en marque employeur.

 

Tu es au départ arrivée sur le marché avec une prise de parole incarnée. TU en fais encore un peu, mais est-ce que ça te manque de te raconter? 

 

Non. J’étais fatiguée de parler de moi. Laissez moi, je n’ai plus envie de parler de moi hahahah… mais j’ai lancé le podcast d’interview ON TISSE LA TOILE et je m’éclate à discuter avec des personnalités.

 

Tu as lancé une  fiction sur AB1, tu as écris aussi des livres? Est-ce que tu aurais envie de mettre son cerveau créatif au service d’un autre projet que celui de La Toile aujourd’hui? 

 

Evidemment que j’aimerais avoir le temps de lancer un projet créatif sans que ce soit pour une marque et sans être le personnage principal !Mais finalement, on arrive avec La Toile à faire adhérer nos clients à nos idées.
Donc ce qu'on produit dans l’ensemble avec La Toile est hyper créatif et je m’éclate dans ces projets de création. 

 

Tu produis et tu fais aujourd’hui beaucoup de développement commercial, de business development en tant que cheffe d’entreprise/entrepreneuse?

Oui et ça j'adore aussi ! Parce que vendre c'est aussi créer ! J’adore convaincre avec des idées. Ce que j’aime, c’est trouver des idées originales et aider les marques à sortir du cadre pour se démarquer.

 

On t’a souvent taguée de “hors cadre” justement, peut-on réellement te cataloguer comme ça?

 

On peut tous nous mettre dans des cases. On dit toujours que je suis hors cadre, mais finalement, être dans un cadre ça veut dire quoi ? On m'a toujours dit que j'étais un peu différente, un peu singulière et que c'est super de l’être. Alors oui mais non. A force, ça m'use. Parce que c'est un sport d'être différent. Et je n’ai pas choisi ce sport, il m’a été imposé !


 

Est-ce que tu as le sentiment que la question du genre intervient là dedans ou pas? 

 

Peut-être. Est ce que si j’étais un mec, on m’aurait mis hors cadre à ce point, je ne suis pas sûre.  J’ai l’impression que les personnes qui me trouvent si différente, ce sont des hommes. Les femmes, elles, me trouvent « inspirante ».

 

Tu parles souvent d'oser ? Tu as toujours osé ?  

 

Oui. Oser, c'est quand même un truc qui fait partie de mon ADN. Je suis convaincue que c'est vraiment le leitmotiv pour justement sortir de toutes ces cases ou de ces hors-cases.
Et puis quand tu oses, un monde s’ouvre à toi. C’est jouissif !

 

Le fait d'oser, c'est le fait de se faire confiance selon toi? 

 

C’est surtout que tu as tellement envie de quelque chose que tu y vas à fond. Genre profondément envie !  Au départ, t’as pas d'objectif précis, mais dès que tu fais quelque chose qui te plait, tu ne poses pas de questions, tu fonces. J’ai l’avantage de ne pas aimer m’ennuyer, ça m'aide à rester alerte.

 

C'est l'ennui ton ennemi, tu es d’ailleurs connue pour être ultra créative? C'est ta marque de Fabrique.  Mais comment tu te nourris?

 

Les gens, les situations, le quotidien. Et je ne sais pas si c'est lié mais j'ai une très bonne mémoire. J'imprime tout sans me rendre compte. Dès que je réfléchis à un truc, je fais des connexions etc.. et ça part dans tous les sens. Il y a beaucoup de déchets et parfois une bonne idée, la bonne idée.

 

Est-ce que tu joues avec ça, avec ton esprit créatif ?

 

Oui, j’adore jouer.  S'il y a un slogan à trouver, je suis à fond, ou j’adore réfléchir à des formats, des concepts. C'est viscéral, je ne peux pas m’en empêcher. 

 

Tu n'as pas de méthode? 

 

Non, zéro méthode, ça vient comme ça, instinctivement. Il faut jamais penser à un truc et l'envoyer le lendemain en mode “voici la réponse idéale”, Il faut du temps pour ça. Je laisse reposer. Parfois je shoote des trucs pas terribles mais je le sais en le faisant que c'est pas génial et parfois je prends le temps qu’il faut pour peaufiner une idée que je trouve super. 

 

Est-ce que tu lâches de temps en temps ? 

 

Oui. Mais pas au boulot. Vis-à -vis des clients, je ne peux pas lâcher, vis-à-vis de mes salariés, je ne peux pas. Et en tant que chef d’entreprise, je ne peux pas. En revanche, dans le perso, je lâche. Et fort ! 🤣

 

On est ici dans le réseau Women & Podcast, est-ce que tu dirais que le podcast est un endroit/média pro diversité?

 

Oui je pense. En fait, c'est pour ça que ça explose. Tous les sujets, toutes les singularités peuvent s’exprimer. Ça libère la parole, ça permet à des anonymes de parler, à ceux et celles qui ne sont pas à l’aise devant une caméra de dire des choses.

 

Aurais tu un conseil à donner aux membres du réseau? 

 

Produisez du contenu qui vous fait plaisir. On ne fait jamais aussi bien quelque chose que quand on prend vraiment du plaisir.

 

Avant de se quitter,  si tu avais un podcast à recommander ? de ta playlist ? 

 

ON TISSE LA TOILE, évidemment ! HAHAHA

Le podcast de Marc Maron. J'aime beaucoup… 

Et surtout dès qu’ il y a un nouveau podcast d’un studio concurrent ou d’un indépendant, j’écoute au moins 1 épisode. Je suis curieuse de ce qui sort, je m’en inspire !

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