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Alice de rochechouart

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“ Ce que j’aime dans le podcast, c’est être dans une bulle presque en silence en écoutant quelque chose comme si c’était notre pensée intérieure "

L'interview🎙

Tu ne viens pas du tout des médias, tu nous racontes ton parcours  ?

J’ai fait une thèse en philosophie, au départ je voulais faire de la recherche et de l’enseignement. Seulement, il y a 6 ans, il n’y avait pas de postes à l’Université et c’était un rapport très élitiste à la philosophie. Je crois que je ne m’y retrouvais pas.

 

Ce que j’aimais dans la philo, c’est ce que cela mobilise de manière émotionnelle et le fait que cela doit s'adresser à tout le monde. Aussi, le côté, très haut, pas ancré dans la société alors que c’est ce qui doit organiser la vie en communauté, ne me convenait pas. Je cherchais un format pour parler philo au plus grand nombre, j'ai réfléchi et je suis assez vite arrivée au podcast. J'écoutais beaucoup “Un podcast à soi” d’Arté Radio . Le format permet d’aller loin dans la réflexion et de partir dans tes pensées. 

J’ai choisi alors des chroniques de 12 à 15 min, faciles à consommer, une pastille accessible. Mon objectif, c’était transmettre l’émotion de la philo à tout le monde !

Quel est ton rapport à l'audio ? 

 

J’ai un rapport étrange…  J’aime en réalité le silence, je n’écoute pas beaucoup de musique… Ce que j’aime dans le podcast, c’est être dans une bulle presque en silence en écoutant quelque chose comme si c’était notre pensée intérieure. 

Tu écoutes des podcasts ? 

J’écoute surtout des séries documentaires comme “Et peut-être une nuit” de Louie Media, “ Vivons heureux avant la fin du monde” d’Arté Radio ,  “Faites des gosses”de Louie Media  . Je me nourris aussi beaucoup d'articles de journaux, de réseaux sociaux (twitter et Instagram), je cherche la démocratisation des réflexions. Pour moi, c’est décentrer la production de savoir, tout le monde peut être producteur de savoirs dans un domaine. Ce que j’aime dans le podcast c’est sa simplicité d’accès. 

Tu as reçu de nombreux prix au dernier Paris Podcast festival, pour ton podcast Le Phil d’Actu, tu t’y attendais ? 

Je m’y attendais pas, non.J 'avais un espoir d'être nominée, c’est tout. C’était absolument génial ! 

Tu es maintenant à la radio, tu as été choisie pour faire des chroniques sur Nova, comment vis-tu ce changement de vie ?

Oui c’est fou, des chroniques sur Nova, un contrat d’édition pour un livre, je veux juste que tout cela continue ! Je suis très heureuse de tout ça. Je développe aussi la communauté insta, je m’amuse beaucoup !

 

Après ces premiers succès, est- ce que tu vis de ton podcast ?

Oui et non, j'ai un tepee , j’ai reçu aussi quelques dons et je suis dans une regie pub native… Ça avance !

Tu fais partie du réseau Women & podcasts, ça veut dire quoi pour toi ?

C’est super de rencontrer d’autres femmes du secteur, car on est un peu isolées au départ. Ensuite, d’un point de vue pro, ça permet d’avoir un milliard de conseils. Moi, par exemple, j’ai rencontré Marie-Charlotte de Crush Podcast, on se voit régulièrement. Cela m’a aidé à me donner l'autorisation d’avoir des ambitions. Et j’ai suivi beaucoup de webinars. Je pense que j’ai été plus vite grâce au réseau. 

Avant de se quitter une anecdote perso qu’on ne connaît pas de toi ?

Avec ma bande de copains-copines, pendant le confinement, on a joué à un jeu : chaque jour, chacun-e d'entre nous devait reproduire une affiche de film et faire deviner aux autres ce que c'était. On a reconstitué plus de 130 affiches. Il y a donc des photos de moi en Petite Sirène, Jacquouille la Fripouille, Catwoman ou encore Juno. Vous les verrez peut-être un jour...

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